Cher journal,

mes plus chaleureuses salutations de Pâques. Pour les lecteurs de mon blog, je souhaite avoir passé les meilleures fêtes de Pâques. Je continue à brouiller la date et l'heure de mes articles afin qu'il soit impossible pour un tiers d'établir un lien direct avec une personne. Et évidemment, en écrivant, je pensais que ces lignes seraient publiées à Pâques. Alors, bonne Pâques.

Je ne pourrai pas changer mes propres soignants actuels. La seule solution est de changer de prestataire de soins. Mais ce que j'écris ici est symptomatique de la majorité de mes soignants actuels. Les hommes comme les femmes. J'appellerais aussi ça de la diversité, mais à ce point militant, droit et hétéro, en particulier presque tous les Yougos que je connais, il est difficile de trouver quelqu'un comme ça dans les soins.

Mais j'écris quand même à ce sujet et je suis heureuse de pouvoir exprimer ma frustration sur cette plateforme et que mes mots très, très sérieux ne soient pas balayés par des rires et des excuses toujours nouvelles. Ces excuses sont parfois scandaleuses.

Ce matin, j'ai failli craquer. Quand ma sœur me demande comment s'est passée la nuit, je fais la grimace et commence à écrire. Mais avant que je puisse taper le premier mot, l'infirmier me coupe la parole. Avec le même mensonge qu'à chaque fois qu'il y a déjà une odeur d'alcool dans tout l'appartement le matin. Il paraît que j'ai dormi comme une souche. Nan, mec, ça fait treize ans. Je serais très prudent avec tes affirmations sur le fait que - je cite - tous les autres sont retardés. C'est un peu mince.

J'ai pas dormi comme une pierre. Tu as dormi comme une pierre. Je voulais aspirer et me lever depuis 7 heures.

Ma réaction face au mensonge du soignant, 8h45 du matin à Grünwald

Que s'est-il encore passé ce matin ? Chaque jour un nouveau drame, ça ne peut plus être normal.

En résumé, il y a exactement une chose qui aurait pu éviter tout ce stress aujourd'hui encore. La règle d'or devrait être que tout s'adapte quand le patient dit que ça s'adapte. Et pas quand le soignant ivre affirme que cela convient. Mais commençons dans l'ordre.

Le besoin du patientL'action du soignant
7h04Aspirer et se lever Rendors-toi, j'arrive dans une demi-heure
7h06Aspirer d'urgence et se lever Masque attaché pour que le patient soit muselé (plus d'alarme de fuite possible, ce n'est pas la première fois que cela arrive)
8:01 heuresAu secours merde, le mucus coule dans les voies respiratoires. Aspirer et se lever Se coucher à contrecœur sur l'autre côté, bras tordu, jambes oubliées de se coucher. Et il est parti.
8:24 heuresAu secours !L'infirmier ignore délibérément mon alarme

Lorsque l'infirmier se sent à l'aise pour me laisser me lever, du moins de façon sommaire, je le confronte immédiatement. Voici le texte exact :

La réaction de l'infirmier a clairement montré que je n'étais pas entre de bonnes mains avec ce service de soins.

  1. Des rires exagérés qui sont complètement déplacés.
  2. Il avait rêvé qu'il était avec moi.
  3. Il était somnambule et se tenait devant le lit. Il s'en souvient très bien.
  4. Et de toute façon, il aurait rêvé d'une telle merde. Rires. Rire.
  5. Il pensait que je ne voulais pas alerter du tout.mais que le masque fuyait.

Impudente, inconsciente de ses responsabilités, ignorante et stupide. Point final. Un nouveau service de soins doit être mis en place. Je ne me laisserai plus berner.

Le fait que même le service de jour remarque en premier lieu que tout l'appartement sent l'alcool jusqu'au couloir à neuf heures du matin devrait te faire réfléchir. Lors du service de jour suivant, le summum des soins attentifs, le fait que j'ai une blessure (maintenant bandée) au gros orteil n'a pas été remarqué lors des soins de base. Elle n'était douloureuse que par intermittence, je n'y ai malheureusement pas prêté assez attention. Voilà ce qui m'arrive maintenant. Comment un soignant peut-il ne pas remarquer quelque chose comme ça, même en se lavant les pieds ?

Pour ma part, j'essaie d'éviter que ma panique de ce matin ne devienne encore plus forte qu'elle ne l'est déjà. Il est 17 heures, 1 Tavor Expedit et 40 gouttes de Novalgin plus tard, mon pouls ne s'est pas encore calmé. Il est passé de 120 à 110. Du grand cinéma.